3 sept. 2015

Comme le temps passe vite!

Avant-hier je pensais à plusieurs événements survenus dans ma vie. Ma première pensée est allée spécialement vers Maman enterrée en ce jour il y a trois ans. Wenda mboti mama!
Remontant le temps, j'ai revu ma première arrivée à Kalonda il y a 46 ans exactement. Je revois nos guides: Albert Mvunzi, Bellarmin Mayesi, Constantin Mawana, et mes condisciples Roger Ndandu, Corneille et Zephyrin Mukangu, Ribogert Nzundu, Séverin Mayala. Et encore Théodore Itatu. Qui encore était dans la jeep du Pere Everard? Je ne sais plus. Un peu plus tard dans la journée est arrivé le groupe de Matari avec le P. Schwiss: Arthur Pashi, Kabutaku, Eugène Kapita, Félicien Munday, etc. Et le lendemain arriva de Bulungu Seraphin Kiosi affectueusement accompagné de son père Papa Charles. Que des souvenirs! Et la suite continua. 
Les premiers jours de Kalonda furent très laborieux pour moi. Je revoyais des anciennes connaissances de Makiosi, Kenge et d'autres que je connaissais par le nom. Les séminaristes venaient de tous les coins du diocèse.  Je devais apprendre à vivre dans mon nouveau milieu de vie estudiantine qui s'annoncait édifiante et stimulante. La vie a donc poursuivi son chemin jusqu'à ce jour. Et pensée spéciale pour tous ceux qui ont quitté ce monde. Paix à leurs âmes!
Le 1er septembre, c'est aussi la naissance d'un ami: Dr Jules Kafuty, prêtre de Kikwit, qui aux dernières nouvelles se trouve actuellement en Allemagne. En fait, il utlise l'allemand que nous avions appris ensemble à l'Institut Goethe, Staufen. Il a sans doute fait plus que moi car il a plus tard étudié à Eichstedt. Pour la petite histoire, c'est à Rome que nous nous sommes connus. En plus, Flavien Busina et moi sommes allés participer à son ordination a Bonga-Yasa debut 1984.
Enfin, les cours ont repris ici depuis lundi 31 août. L'heure est donc au travail quoique la crise financière soit encore inquiétante au sein de l'université. Des réunions ont lieu pour que la situation soit maitrisée ou redressée... mais la bonne volonte seule ne suffit pas. Au travail.

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