Vendredi 13 janvier 2016. Comme dit, la journée a presque réussi à tenir ses promesses. Contrairement à mes habitudes, j'ai décidé d'annuler ma séance de sports (marche, natation) à la plage de Brownes Beach après avoir déposé les enfants à leur école. La raison de ce changement était le fait que je devrais participer dès 10 à une réunion de délibération organisée par la faculté des lettres et de l'éducation. Il me fallait donc revoir la liste des résultats, notamment celle des étudiant(e)s dont j'assure l'accompagnement. Sur mon chemin vers l'université, je me suis arrêté à la banque pour encaisser les deux chèques commandés au nom des jumeaux. Opération impossible. Je suis retourné au Credit Union pour annuler lesdits chèques et en commander deux autres. Là j'ai constaté avec regret que Chrystelle a oublié sa glacière de nourriture dans le coffre de la voiture. Soit! Le temps de parcourir les listes et de me faire une idée exacte de la situation de mes protégé(e)s si je peux les appeler ainsi, je suis parti à la réunion. A la section des examens j'ai retiré des copies d'examen d'une université soeur, pour lequel je suis l'examinateur. La réunion de délibération était longue, intéressante et ennuyeuse comme toujours. C'était intéressant d'entendre les collègues défendre bec et ongles les cas de leurs poulains. Mais ennuyeux d'entendre les mêmes refrains sur notre responsabilité en tant qu'éducateurs et superviseurs des étudiants. Mais cela fait partie du métier, hélas.
Le cas d'une étudiante, devenue fameuse par la force des choses, est revenu, attendu de plusieurs collègues. Cette étudiante trime à achever son travail de fin d'études pour diverses raisons qui s'enchaînent les unes après les autres: mise en disponibilité, changement de superviseurs, changement de sujet, complications interpersonnelles. Depuis le semestre dernier, j'ai accepté d'assurer son accompagnement, estimant qu'elle bénéficierait de mon expérience et s'en sortirait plus aisément. J'ai même accepté d'être le second modérateur quoique son sujet soit à l'opposé de mon domaine de recherche. Juste dans le but d'assister. Mal m'en prit? Que non! L'espoir est là qu'elle sera en mesure de terminer cette année, au grand soulagement de tous. Tel demeure le voeu car il n'y a aucune raison de la garder plus longtemps.
Après une heure de travail à mon bureau, je me suis rendu une seconde fois à la banque, mais il y avait un monde fou. Je ne serais pas arrivé à l'école des enfants avant 15 heures, si j'avais attendu. J'ai donc effectué l'opération par l'ATM, quitte à récupérer l'argent le lundi ou mardi. Au rond point qui se trouve à côté de la banque, j'aurais subi un accident si mes reflexes n'étaient pas bons. Un chauffard a failli me rentrer dedans. Ouf! M'est revenu à la tête le mythe du vendredi 13. Attention, man! La dernière scène se passe à la plage. D'habitude, les vendredis après l'école, j'amène les enfants à Brownes Beach. Aujourd'hui, impossible de nager. Drapeaux rouges! C'est Mukawa qui a remarqué cela le premier. La mer est déchaînée, des vagues très fortes la perturbent et la rendent complètement méchante. Elée serait en colère.
Pour un vendredi 13, c'en était vraiment un. Et celui-ci n'a pas rompu avec la tradition. Une journée mi-figue mi-manioc. Du moins à mes yeux.
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