12 avril 2021. "Moi, j'attendais la sortie de ce gouvernement parce que tout était bloqué, l'argent ne circulait pas. Maintenant c'est chose. Les champagnes ont sauté, les vins ont été servis. Les heureux promus ont célébré leur succès et savouré la joie de leur excellence. Je poursuis mon chemin dans l'ombre afin de bénéficier de l'élan de ce mouvement. Je ne cherche pas du boulot, mais des contacts utiles pour mes activités. Un moyen pour survivre."
"Moi, je suis du camp des non-élus. Je grince les dents. Mon patron n'a pas eu de place au chapitre des nouveaux leaders. Ce n'est que partie remise. Je reste fidèle à mon mentor, en attendant de meilleures ouvertures. Ma jeunesse joue en ma faveur en termes d'opportunités: j'amasse l'expérience avant de me propulser moi-même au devant de la scène politique publique."
"Quant à moi, analyste littéraire et chroniqueur politique, j'ai appris la sortie de ce gouvernement comme un non-événement. Je ne vois pas en quoi il est spécial ni ce qu'il s'assigne comme mission. Beaucoup de noms sont déjà connus, certains parmi les plus corrompus. J'y vois des jeunes députés ambitieux dont la voix sera étouffée par les dynosaures rompus en matières d'intrigues et de détournements de fonds. Au lieu de me dire que rien ne changera, je préfère leur accorder le bénéfice du doute et les juger à partir de leurs actions concrètes pour le pays en matières de sécurité, d'ordre, de paix, de justice et de prospérité."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire