1 déc. 2014

Henri Lopes aurait fait un excellent SG de l'OIF

S'il est des personnes déçues de voir le poste de secrétaire général de l'OIF échapper à Henri Lopes, je suis de ceux-là. La Francophonie manipulée par la France a raté de voir un grand écrivain africain diriger cette institution. Peut-être aurais-je eu l'occasion de faire passer ce que je pense de la francophone grâce à l'amitié que j'éprouve pour le créateur de Bwaka Mabé na Sacadé.
Lopes. Un homme fascinant à plusieurs égards. Simple, élégant, noble, Henri appartient à la catégorie des gens qui ont embrassé la politique par souci de servir leur nation. Il l'a fait et continue à servir son pays. Ministre, premier-ministre, directeur général adjoint de l'UNESCO, ambassadeur, Henri Lopes demeure un homme exceptionnel et digne de foi. Un des rares politiciens que je respecte, parce qu'il est un littéraire comme moi. Notre rencontre à la Foire du Livre de Pointe-à-Pitre en 2006 m'est restée mémorable car, ne l'ayant jamais approché auparavant qu'à travers ses écrits, j'ai découvert un homme au grand coeur, ouvert et sympathique. Sa défunte épouse était présente. Paix à son âme! Je me souviens particulièrement du dîner pris ensemble chez André et Simone Schwartz-Bart. C'est par devoir d'amitié et d'appréciation personnelle que j'ai publié un article "Henri Lopes" dans The Encyclopaedia of Africa and the Americas (Santa Barbara,  2008).
A défaut de le voir au sommet de la France-co-caco-phonie, nous lui organiserons un bon anniversaire de quatre-vingts ans d'ici là. Les amis s'arrangeront pour l'honorer et lui rendre hommage le moment venu. Ses oeuvres de plume parlent pour lui. Courage et meilleurs voeux Henri! Ainsi va la vie.

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