19 déc. 2014

La journée d'hier

17 décembre. J'avais programmé mon réveil pour 4h30 car je devais accompagner un collègue ougandais à l'aéroport. Le départ était prévu pour 5h00. Malheureusement, comme souvent dans de tels cas, j'ai dû me réveiller presque une heure plus tôt de peur de rater le rendez-vous. Puis, j'ai attendu. A 5h15, je l'ai appelé. Réponse: "We are locking the house. We should be by you in about 10-15 minutes maximum". Ils ne sont arrivés qu'à 6h05. Commentaire: "My apologies. I am accoustomed to traveling like that. Last minute is part of me. I can't help it". Le trajet vers l'aéroport a exceptionnellement pris quelque trente minutes. On a roulé à tombeau ouvert. Ils étaient les derniers dans la queue d'attente. De là, je suis retourné à la maison.
Deux heures plus tard, je me remets en route car je dois assurer la permanence dans mon bureau et dans mon département en ces temps d'examens. Clavère et les enfants continueront pour un rendez-vous médical après m'avoir déposé à l'université. En route, Chrystelle: 
"- Papa, je peux avoir ton téléphone?
- Non, que je dis, je conduis; impossible de le sortir de ma poche.
Deux minutes plus tard, nous sommes obligés de nous arrêter et attendre que le trafic reprenne:
"- Maintenant, donne-moi le téléphone car tu ne conduis pas.
- Mais je conduis.
- Non, tu ne conduis pas. La voiture ne bouge pas.
- La voiture ne bouge pas, mais le moteur est allumé.
- Non, tu ne conduis pas, Papa, " renchérit Claver Jr lui intéressé de jouer avec le téléphone. 
Il est 11 heures lorsque j'ouvre mon bureau. On doit se retrouver à 16 heures parce que leur maman a à rencontrer une dame à 16h30. Ma tache consiste à les occuper. Je décide de les amener jouer au parc le plus proche de Cheffette, un établissement genre McDonald, où ils peuvent glisser sur des toboggans, monter des marches, manier des gouvernails, grimper sur des cordes, etc. J'en profite pour corriger des copies d'examens. Une heure, ça passe vite. La queue étant trop longue pour que je m'attarde à leur acheter de l'eau, je les embarque pour une station d'essence près de là. Contrairement à mes prévisions, chacun voudrait prendre la bouteille moyenne plutôt que la petite. Pour les départager, je propose un quiz. Qui trouve la réponse obtient la bouteille désirée. Claver trouve le quiz injuste, car seule Chrystelle qui a une bonne mémoire de personnes peut y répondre; malgré cela, elle n'a pas réussi. Lasse d'attendre, cette dernière opte pour la petite bouteille (celle-là même que j'avais prise pour elle) et le jeu est clos.
Il est peu après 19 heures lorsqu'on retourne à la maison.


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