Rien de tout ce que j'ai programmé cette semaine n'a marché jusque là. Des circonstances indépendantes de ma volonté ont fait que mes projets avortent, ou presque. J'ai par exemple entrepris la finalisation de ma dernière intervention au symposium de philosophie, je n'ai pas réussi à éditer une seule ligne. Faute de temps? Paresse ou manque d'intérêt? Je voulais faire du sport au gym ou à la plage, j'y ai renoncé. Pas de motivation. Oui, c'est le mot. J'attends que quelqu'un me motive. En RDC, motiver est synonyme de corrompre. Je suis très sérieux. Tout bon Congolais te le dira sans hésiter. J'attends donc qu'on me "corrompe" pour que je pratique à nouveau ma culture physique.
Demain, j'ai une réunion de trois heures soit de 9 à 12h, le genre de réunions où l'on parle beaucoup plus pour parler que pour résoudre des problèmes. Au cours de ces réunions, des gens monopolisent la parole afin de faire passer leurs opinions. Cela leur réussit. Après tout, ce qui compte à ces réunions, c'est parler. Donc on va parler pendant trois heures, sans interruption ni obstruction. On va donc parler pour le plaisir de la langue et de la loquacité. Rien de plus. Les problèmes seront à peine abordés qu'on décidera de n'y plus revenir. Cela s'appelle clôturer des dossiers. Dossiers de Noël afin de recevoir tout serein le Divin Enfant.
Voilà. J'ai trouvé comment sauver ma semaine. Encore un mot difficile: "sauver". A l'époque où les machines électroniques IBM ou Brother étaient à la mode, j'avais effectué un déplacement de Bonfol à Delemont soit une bonne trentaine de kilomètres rien que pour sauver mon texte sur une carte mémoire. Il s'agissait de vider la machine, sauvegarder le contenu sur la carte, et continuer d'écrire le texte. Comme je ne l'avais jamais effectué auparavant, "sauver" m'était inconnu avant de devenir un terme informatique familier. Combien de textes n'ai-je perdus au cours de telles opérations? Combien de fois ai-je dû reprendre tout un chapitre de ma thèse que j'avais par mégarde annihilé. On vient de loin. Oui, c'est décidé. Je sauverai ma semaine. Sur une carte mémoire s'il le faut.
En ces temps-ci, tout est miniaturisé. Il y a à la place de lourds PC des laptops, portables, téléphones, iphones, ipads, etc. Les gros disques, les disquettes et autres cartes mémoires ont disparu au profit des USB, clés, sticks, mediadiscs et autres gadgets qu'on ne se gène pas d'exhiber, attachés au cou, modernité ou mondialisation obligent. Il n'est plus besoin de se surcharger. Le téléphone portable - smartphone - peut seul faire office de bureau et de secrétaire.
En ces temps-ci, tout est miniaturisé. Il y a à la place de lourds PC des laptops, portables, téléphones, iphones, ipads, etc. Les gros disques, les disquettes et autres cartes mémoires ont disparu au profit des USB, clés, sticks, mediadiscs et autres gadgets qu'on ne se gène pas d'exhiber, attachés au cou, modernité ou mondialisation obligent. Il n'est plus besoin de se surcharger. Le téléphone portable - smartphone - peut seul faire office de bureau et de secrétaire.
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