(La réflexion suivante était écrite du temps du symposium sur le mariage. Je n'y ai ajouté que le dernier paragraphe afin de le remettre à jour).
L'aggiornamento amorcé jadis par Jean XXIII et poursuivi par Paul VI avait accouché au-delà du concile Vatican II d'une souris: Monseigneur Lefèvre; et d'un schisme douloureux qui a vu ce dernier consacrer deux évêques contre les normes du droit canon. L'église missionnaire voulue par les pères conciliaires n'a pas résolu tous les problèmes du monde contemporain tels que le divorce et le remariage, le célibat des prêtres, les pilules et contraceptifs, l'avortement, le contrôle des naissances, l'homosexualité, la pédophilie, la prostitution, etc. Autant de sujets sur lesquels l'église demeure rigide alors que l'évolution du monde va de l'avant. Certains théolgiens se sont vus retirer la missio canonica pour avoir reproché à la hiérarchie son anachronismes sur des sujets d'actualité ou pour s'être placés du côté des pauvres dans un contexte marxiste. Des activistes ont été muselés pour avoir osé transgresser l'ordre canonique en vigueur.
L'aggiornamento amorcé jadis par Jean XXIII et poursuivi par Paul VI avait accouché au-delà du concile Vatican II d'une souris: Monseigneur Lefèvre; et d'un schisme douloureux qui a vu ce dernier consacrer deux évêques contre les normes du droit canon. L'église missionnaire voulue par les pères conciliaires n'a pas résolu tous les problèmes du monde contemporain tels que le divorce et le remariage, le célibat des prêtres, les pilules et contraceptifs, l'avortement, le contrôle des naissances, l'homosexualité, la pédophilie, la prostitution, etc. Autant de sujets sur lesquels l'église demeure rigide alors que l'évolution du monde va de l'avant. Certains théolgiens se sont vus retirer la missio canonica pour avoir reproché à la hiérarchie son anachronismes sur des sujets d'actualité ou pour s'être placés du côté des pauvres dans un contexte marxiste. Des activistes ont été muselés pour avoir osé transgresser l'ordre canonique en vigueur.
Aujourd'hui, l'église est à cette croisée de chemins. Elle a à sa tête un pape très charismatique et moderniste, prêt à transgresser les "normes" afin de mettre l'église au milieu du village. Le Pape François qui refuse le luxe doré des palais pontificaux pour se contenter d'un modeste bureau et d'une chambre sans éclats a le courage d'interroger le bien-fondé de l'église dans un contexte moderne où la liberté est prônée comme vertu sacrée. Il a le courage de répondre aux uns et aux autres dans un langage simple, concret et humain. C'est cela sa grande révolution qui élève contre lui les conservateurs purs et durs de la tradition catholique. Il est surprenant de constater l'écart qui le sépare de son prédécesseur immédiat. Un "mondialiste" a remplacé un "conservateur", dans une harmonie parfaite. Il y a certes des défections dans la hiérarchie suite à de telles prises de position, mais le gouvernail demeure braqué vers la réforme.
Tous les sujets sont désormais discutés avec une meilleure ouverture d'esprit. C'est ce qu'il faut retenir de ce pape. Le jour de son anniversaire a lieu place St Pierre un immense Tango. Impensable dans l'histoire de l'église. Le jour de son anniversaire, du côté des Amériques, Barak Obama et Raoul Castro décident de mettre fin à cinquante ans de rupture diplomatique entre les US et Cuba. J'y reviendrai.
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