(Je vous laisse le plaisir de savourer cette belle réflexion de D. Midon. Admirez la finesse de expression et la consistance du propos. K C Mabana)
- Alter Congo
Sur les réseaux sociaux, les Rd congolais sont passés d’un sentiment
d’espoir à l’expression d’une déception sans nom, en passant par la
cristallisation de l’idée exprimée par la frange la plus extrême de
ceux-ci : la « libération » par la lutte armée. Le dénouement, heureux
ou malheureux, c’est selon, du dialogue dit de la CENCO est le fruit
d’un malentendu concernant « le respect de la constitution » et, l’idée
sous jacente d’une captation de l’Etat par des intérêts privés voire maffieux.
Tout est question de principe. La réalité est têtue : le respect de la
constitution passe par la disqualification de l’idée que les fossoyeurs
de cette même constitution soient récompensés. Par ailleurs, Le régime
qui relève de cette logique est celui de l’intérim du président du
sénat.
Dire comme Kodjo que le sénat était hors mandature depuis longtemps, c’est ignorer que le droit organise le régime de la responsabilité des différents acteurs politiques. Ils sont exonérés de leur responsabilité par le biais de la force majeure, du cas fortuit et des circonstances indépendantes de la volonté des concernés. Le Président de la république ne peut en exciper, le sénat si.
Comme la plupart des africanistes, j’exprime l’idée que les régimes issus des élections en Afrique de l’Ouest doivent, au besoin par la force, installer le président élu au palais présidentiel. Par la suite, l’Afrique doit installer, au niveau de l’UA, un observatoire des dérives dictatoriales. Pour prévenir.
En France comme en Europe, la dénonciation de la mondialisation conduit à voter pour les extrêmes. Mais, le peuple n’est pas à blâmer. La mondialisation est comme le monstre de Frankenstein : elle a échappé à ses architectes.
Aussi, la reprise en mains du processus passe par la vulgarisation des mécanismes de la mondialisation dans ce qu’elle a d’ontologique et non dans ses effets. Alors, les institutions et les normes de régulation de cette mondialisation pourront générer un discours responsable.
Bon dimanche à tous.
Dire comme Kodjo que le sénat était hors mandature depuis longtemps, c’est ignorer que le droit organise le régime de la responsabilité des différents acteurs politiques. Ils sont exonérés de leur responsabilité par le biais de la force majeure, du cas fortuit et des circonstances indépendantes de la volonté des concernés. Le Président de la république ne peut en exciper, le sénat si.
- Alter Africa
Comme la plupart des africanistes, j’exprime l’idée que les régimes issus des élections en Afrique de l’Ouest doivent, au besoin par la force, installer le président élu au palais présidentiel. Par la suite, l’Afrique doit installer, au niveau de l’UA, un observatoire des dérives dictatoriales. Pour prévenir.
- Alter Monde / France
En France comme en Europe, la dénonciation de la mondialisation conduit à voter pour les extrêmes. Mais, le peuple n’est pas à blâmer. La mondialisation est comme le monstre de Frankenstein : elle a échappé à ses architectes.
Aussi, la reprise en mains du processus passe par la vulgarisation des mécanismes de la mondialisation dans ce qu’elle a d’ontologique et non dans ses effets. Alors, les institutions et les normes de régulation de cette mondialisation pourront générer un discours responsable.
Bon dimanche à tous.
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