31 décembre 2016. Cela a bloqué longtemps à la CENCO parce qu'il se jouait un jeu de dames là-bas. Cela a bloqué à cause de l'intransigeance et de l'inflexibilité dans les positions des uns et des autres, majorité comme opposition. Malgré l'optimisme persistant des prélats catholiques, on était souvent au bord de la rupture, ce qui aurait confirmé l'échec endémique de notre classe politique. Il n'y avait qu'à regarder les visages des pourparleurs. De véritables damistes, comme on les appelait du temps de ma jeunesse, plaçaient leurs pions en fonction d'un agenda visiblement caché. Que des confusions! Entre-temps est intervenue la nomination du gouvernement Badibanga publiée à moins de trente minutes de la fin du mandat présidentiel. Et même l'identité du PM présenté comme "opposant" portait à confusion.
Je ne crois pas à la politique parce que je la trouve sans morale ni éthique: elle ne sert que des intérêts d'une clique. Les évêques l'ont découvert à leur dépens. Négociateurs déterminés, en dépit d'une certaine naïveté à propos de la bonne foi de leurs interlocuteurs, ils ont mené le bateau à bon port. Longtemps, j'ai été pessimiste malgré l'optimisme béat affiché par beaucoup de compatriotes. Au vu de l'accord signé, je crois que notre classe politique a compris la notion de l'intérêt supérieur de la nation. Prenez garde néanmoins. Chacun en parle, mais personne n'y croit vraiment. Il suffit d'une petite virgule omise pour que chaque camp campe de nouveau sur ses positions. Il y a un accord, c'est l'essentiel. Au final, le pouvoir garde encore toutes les cartes en mains.
Avec la signature de cet accord, notre peuple vient d'ouvrir une page historique d'espoir. Bravo aux évêques et à nos autorités politiques! Le défi de l'alternance politique demeure toutefois entier car c'est une situation inédite dans l'histoire de ce pays. Maintenant que les ponts étant construits, vient l'heure de se mettre au travail et d'appliquer les résolutions de ce dialogue; ce qui ne se fera vraisemblablement pas sans problèmes. Pour un littéraire rompu à l'interprétation des non-dits des textes, ce temps de transition constitue un temps privilégié de vigilance et d'éveil critique. Des multiples pans de questions demeurent encore à élucider. Le peuple, pauvre et affamé, attend des actes concrets, des actions efficaces dans le sens du développement économique et social, du mieux-être, de la sécurité, de l'éducation, de la santé... Le reste n'est que politique, c'est-à-dire blablabla.
A tous mes compatriotes, je souhaite une année 2017 de paix, d'espoir, de travail et de prospérité. Que Dieu bénisse la RDC.
Avec la signature de cet accord, notre peuple vient d'ouvrir une page historique d'espoir. Bravo aux évêques et à nos autorités politiques! Le défi de l'alternance politique demeure toutefois entier car c'est une situation inédite dans l'histoire de ce pays. Maintenant que les ponts étant construits, vient l'heure de se mettre au travail et d'appliquer les résolutions de ce dialogue; ce qui ne se fera vraisemblablement pas sans problèmes. Pour un littéraire rompu à l'interprétation des non-dits des textes, ce temps de transition constitue un temps privilégié de vigilance et d'éveil critique. Des multiples pans de questions demeurent encore à élucider. Le peuple, pauvre et affamé, attend des actes concrets, des actions efficaces dans le sens du développement économique et social, du mieux-être, de la sécurité, de l'éducation, de la santé... Le reste n'est que politique, c'est-à-dire blablabla.
A tous mes compatriotes, je souhaite une année 2017 de paix, d'espoir, de travail et de prospérité. Que Dieu bénisse la RDC.
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