Une fin de mois pleine de suspens. Beaucoup de choses inachevées quoique prévues de longue date. Je ne saurais franchement pas dire si c'est un bon mois ou un mauvais, tellement il y a eu des choses bonnes et mauvaises. En bon optimiste, ne retenons que le bon côté afin de ne pas perdre la tête. De grands pas ont été réalisés dans certaines directions de la vie. Certaines échéances ont été honorées, d'autres pas.
Depuis ce lundi 28 septembre, c'est la semaine des réunions universitaires. Je suis très pris depuis lundi. Ce sont ces réunions qui m'ont amené par le passé à Trinité-Tobago et en Jamaïque. Le Covid 19 nous a forcés à tout faire en ligne. Comme chaque choix, forcé ou voulu, a ses pour et ses contre. La chaleur humaine manque à ces débats devenus désormais automatiques et virtuels. Nous sommes obligés de nous adapter à cette nouvelle imposition. A quelque chose malheur est bon. La santé est sauvegardée, la sécurité préservée: tout va bien tant que le travail est effectué. Certains dossiers qui traînaient sont clôtures, à la grande satisfaction de tous. Aujourd'hui c'est la réunion de nomination et de promotion entre autres aux grades de professeur. Les oreilles et regards sont tournés vers cette importante réunion présidée par le Vice-Chancelier. Les gens intéressés ou curieux attendent des nouvelles de leurs dossiers et des collègues. Les résultats seront connus ce soir comme un secret de polichinelle. Fingers crossed please.
Oui, demain commence un autre mois : octobre avec ses souvenirs de tous les calibres. Des anniversaires, des commémorations douloureuses, des retours d'images et de visages aimés ou détestés. Le 12 octobre 87, vers 22 heures, je fis mes adieux à Kenge et poussai un ouffff légendaire. Ce jour-là signa une étape importante de ma vie. 3 octobre, enterrement de papa; promotion professorale. 4 octobre T Schmitt, etc. Autant d'attaches à ce mois si riche en symboles et mythes. Voilà à quoi ressemble et m'expose la fin septembre.