Un vendredi relativement chargé pour moi. J'ai passé une bonne partie de la nuit à étudier des documents à évaluer lors de la réunion du comité d'engagement du personnel du campus. Il m'a fallu feuilleter tous les dossiers, les uns moins ou plus compliqués que les autres. Un réveil en sursaut. A 8 heures, je quitte la maison, dépose Jr à son école, continue à Postgraduate School, mais au bout d'une heure, je dois remonter au campus central pour la grande réunion. Une réunion réputée confidentielle à cause de la sensibilité des sujets abordés qui touchent à l'engagement, à la promotion, au prolongement de contrat, au licenciement du personnel, etc. Des discussions dans tous les sens, souvent à la faveur des liens entretenus avec les collègues qui postulent pour différents parcours de boulot. La réunion est longue, fatiguante, mais assez animée pour nous maintenir les membres du comité en éveil.
Je suis encore à la réunion. On parle d'un sujet qui m'attire moins. Une collègue plaide pour le cas d'une autre qu'elle trouve mal traitée ou dont le curriculum vitae ne représente pas, selon son avis, l'ensemble de ses capacités. Mais je suis d'assez près les discussions. Je suis au coeur du leadership du campus universitaire, là où se décide le sort des agents académiques et administratifs de l'université. Au delà de ces discussions, il y a une question de justice vis-à-vis des collègues. Il en va de notre professionalisme et de notre intégrité.
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