Cette journée s’est achevée comme elle a commencé, c’est-à-dire dans une incertitude totale. Ce matin, je me rendais à une réunion de répartition de fonds de recherche où nous n’avons reçu aucune demande. En effet, le Covid et le contexte des activités ont fait que nous avons eu peu de temps pour faire la publicité de cet événement sur lequel des collègues fondent beaucoup d’espoir en termes de soutien financier pour leurs travaux et publications. Voilà que cette réunion s’est réduite à une discussion sur la gestion de la crise financière due aux conséquences de la pandémie.
Deux nouvelles très tristes en ce jour: la mort a Kenge ce matin de mon beau-frère Biase, époux de Marianne. Paix à son âme. On dit qu’il a été terrassé par une grave tension compliquée d’un diabète chronique. Je l’ai vu pourtant en décembre, faible mais pas au point de subir une mort aussi subite. Dieu ait son âme! À Kinshasa par contre c’est Bayekula, fille de Louise, qui a perdu son enfant. Paix à l’âme de cet ange si vite enlevé à notre affection. Je ne l’ai pas connu ni vu, mais je partage la douleur des miens. J’ai donc eu à parler avec Papa Bunda, Nicolas et Ritha pour atténuer la gravité de la peine. J’ai aussi parlé avec Traudl Schmitt sans que je mentionne ces morts.
Contrairement aux autres jours de la semaine, j’ai par solidarité renoncé à la plage. Je n’avais pas le cœur à cela, il faut l’avouer. Je suis revenu à la maison ou je me trouve et attends de suivre un match de foot avant de me coucher. What a sad and crazy day.
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