28 avr. 2015

Le silence des gouvernants africains

28 avril 2015.
Comme pour confirmer des allégations antérieures, le gouvernement indonésien a exécuté aujourd'hui huit étrangers impliqués dans le traffic de drogues parmi lesquels quatre Nigérians et un Ghanaien. 
Selon l'activiste nigérian Femi Falami interviewé par la BBC, le gouvernement nigérian n'a à sa connaissance pratiquement rien fait pour défendre ses citoyens, il n'a exercé aucune pression sur les Indonesiens. Et même au Nigeria très peu de personnes sont informées de ces condamnations à mort.  Je ne crois pas que le gouvernement ghanaien ait mieux agi que son homologue nigerian. Tel est notre sort.
Souvenez-vous de l'effort du gouvernement pour défendre de Mr. Atlaoui arrêté lui aussi avec nos compatriotes africains, exécutés dans l'abandon total. La France au contraire a tenté de prouver que Atlaoui est innocent, ce que n'ont même pas osé les Africains. Là reside toute la différence dans la prise en charge de nos sorts par les gouvernants.
L'Australie a élevé sa voix menaçant de représailles diplomatiques l'Indonésie; ses deux ressortissants sont passés à l'arme. La Philipine a obtenu le retardement de l'exécution de Mary Jane Veloso, le temps de négocier. Les nôtres ont peut-être agi dans l'ombre, mais rien n'a filtré de leur action au grand jour. En d'autres mots, rien ou presque.

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