15 août 2020

Bayern Munich - FC Barcelone: 8 - 2

14 août 2020. Je n'en crois pas mes yeux. Je n'ai pas cru lorsque lisant la page de la chaîne ARD, j'ai vu le score final. Je rêve ou quoi? 8-2 c'est incroyable mais vrai. N'ayant pas suivi le match en direct, j'ai quand même réussi à retrouver un résumé des buts et à visionner quelques extraits importants. Ce n'est pas la première fois que je vivais un tel événement. Ce match m'a ramené à l'arrière. Deux systèmes de jeux différents sur le plan tactique et technique. Vous vous souvenez de l'hécatombe brésilienne face à la Mannschaft à l'autre coupe du monde? J'avais déjà la veille de cette rencontre-là perçu l'humiliation que l'impitoyable machine allemande allait infliger aux coéquipiers de Neymar. Le score était exagéré. Ce que j'ai vu hier soir était dans le même sens. 

La finesse de la Barça a révélé ses limites face à des Allemands surmotivés et inspirés par une fureur de la victoire. Le fils de Gerd Müller a brillé comme à l'époque son père. Cela me rappelle la finale les opposant au FC Milan il y a vingt ans, avec Johann Cruyff comme entraîneur. L'équipe réputée à l'époque la meilleure du monde encaissait à la surprise ahurie des amateurs du beau foot sa défaite la plus humiliante, et cela en finale de la Ligue des Champions. Qui aurait pu l'imaginer? C'est aussi cela la beauté du sport et la réalité de la terre des hommes. L'impitoyable Mike Tyson n'a-t-il pas été terrassé par plus fort que lui, Hollyfield? Dans un commentaire, ce dernier avait expliqué avoir visionné scrupuleusement les combats de son adversaire: "Tyson est très fort. Si tu le laisses t'attaquer, tu es à terre. Pour le vaincre, il fallait étouffer ses initiatives." Ayant compris cela, il s'était entraîné en conséquence. Pas sorcier. C'est cette stratégie que le Bayern a appliquée face au Barca de Messi: il fallait casser le système Barça, les acculer dans leur propre camp en défaisant leur milieu offensif, briser par anticipation les passes millimétriques. A cette allure, la partie est allée en leur faveur. Cette tactique leur a réussi avec une relative facilité parce qu'ils voulaient cette victoire, survoltés par la surprise que causait la fragilité des adversaires complètement dépassés par le rythme qu'ils ont imposé au match. La défense du Barça a toujours été un problème, même du temps de Koeman. Je ne crois paz que Ter Stegen ait jamais repêché autant de ballons de ses filets. Un jour sombre pour le FC Barcelone. 

Echangeant avec Séra sur ce sujet, j'apprends que pour l'entraîneur H-D Flick il ne suffit pas de gagner un match, mais écraser l'adversaire. Avec cette fougue, il y a de quoi les voir en finale. Mais en foot tout est possible, et à ce niveau de la compétition chaque équipe peut battre une autre. C'est une question des nerfs et des préparations. J'apprends aussi que Flick a été vice-entraîneur de la Mannschaft. 

Bravo aux vainqueurs! Commisération aux vaincus. Les hauts et les bas font partie de la vie.   


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