La semaine écoulée était très riche en événements. Beaucoup de travail: on prépare la rentrée académique pour septembre. Les réunions se succèdent les unes aux autres, sans répit. En fait, le télé-travail ne connait pas d'arrêt ni de rpose. Sommé de répondre immédiatement à tous les messages, on est presque toujours en train de travailler pour l'institution. C'est l'expérience de beaucoup de collègues de service. On est dépendant de la technologie certes, mais l'on est forcé de se mettre à son rythme. Des problèmes qui prenaient des mois pour être résolus sont traités presque en un clin d'oeil. Un email suffit. Même plus besoin de descendre à son bureau pour signer des documents: la signature électronique résoud tout sans qu'on se déplace. Plus besoin d'imprimante, un scanner ou PDF suffit pour assurer la transmission sécurisée d'un document. Tout cela à condition que la technologie fonctionne parfaitement, avec tous les accessoires que cela implique. Cours et examens, voire des défenses de thèses, se font en ligne. Que des frais économisés. Mais le contact face à face porte encore son poids quoique le monde tende vers l'électronisation de tout. Il suffit d'ajouter un préfixe e- pour moderniser tout système. E-commerce, e-cigarette, e-signature, etc. Quelle facilité! Des voyages, donc des frais de billets et de séjour, sont désormais épargnés grâce à l'usage uniformisé des outils qu'offre l'IT: EMT, Zoom, Blackboard, etc.
Attention cependant à la robotisation de l'univers. Les enfants n'ont plus besoin d'aller à l'école pour recevoir leurs leçons et devoirs. Tout se fait en ligne. Voyez-vous ce que moi je vois? Le dialogue familial est réduit. Le contact avec l'enseignant et les autres condisciples est réduit. L'enfant ne sait plus distinguer entre le "cartoons" et la "vie réelle", puisqu'il est placé dans un milieu irréel qu'il est obligé de percevoir comme réel. L'enfant est décontextualisé, dépossédé ou extrait de son territoire naturel pour embrasser un univers articificiel qu'on le force de prendre pour réel. Le défi est sérieux. Le Covid 19 avec ses confinements, distanciations ou règles barrières, ses contrôles de température et ses masques, a zombifié le monde. L'enfant, autant que l'adulte dans ce contexte, est laissé à son propre sort: il n'a pas eu le temps de gérer cette profonde mutation sociale et culturelle qui s'introduit dans son quotidien. Ne parlons de la situation sanitaire. Une peur envahit chacun dès qu'on pénètre dans un espace public. Le coronavirus se trafique selon le vouloir des multinationales pharmaceutiques ou financières qui l'ont créé pour soi-disant changer l'ordre mondial.
Vers où va le monde? Le covid a tout bouleversé. Certains y croient, d'autres pas. Il existe, et son impact est grave sur la vie et l'avenir du monde. Il a poussé l'homme à radicaliser son système de survie. Quoique l'on parle un peu partout de déconfinement, dans certaines parties du monde tout se fait désormais en ligne, à distance. Retournera-t-on à la vie normale d'avant? Sûrement pas. Peut-être oui peut-être non. Tout est incertain, l'homme robotisé perd ses repères. En ligne, oui mais où? Les pays du tiers-monde, sous-équipés et mal organisés, se marginalisent face à l'évolution technologique actuelle. On leur propose des solutions, des vaccins qu'ils vont consommer sans considérer le risque d'extermination qui les guette. L'équilibre de la population mondiale préoccupe les décideurs...L'incertitude a désormais envahi notre temps et notre espace. .
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